“On peut vivre sans enfant”
Disent les amis bien intentionnés pour remonter le moral des “childless”.
Certainement, mais ça n’est pas si simple.
Il s’agit de faire le deuil d’une situation que l’on n’a pas connue, d’un projet de vie qui n’a pas pu être réalisé.
Ce deuil est multiple et potentiellement complexe, puisqu’il concerne à la fois :
La sidération psychique, la tristesse profonde et le sentiment de vide peuvent persister plusieurs années après l’arrêt des traitements, rendant difficile l’élaboration de ce deuil et la projection vers d’autres projets de vie.
91 % des couples ayant vécu une AMP sans succès expérimentent des difficultés intenses.
Toutefois, ils rapportent une relation fortifiée par l’épreuve.
Progressivement, ils retrouvent une meilleure qualité de vie et de nouvelles sources de satisfaction (voir graphique).
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